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Expérience

Orchestre National de Lille

Affiche officielle
Orchestre National de Lille
Orchestre National de Lille

Sonoriser un stade pour y faire un concert de musique classique en « full-digital »… C’est grandiloquent, le concept me plaît !

Il m’a été demandé de concevoir le design du système-son, d’en assurer l’installation et le réglage; tout ceci pour le compte de la société Alive Events. François Gabert assure la partie mixage, Fred Blanc-Garin est aux commandes du réseau audio-numérique et Stéphane Evrard en tant que régisseur technique de l’Orchestre National de Lille.

C’est un travail de préparation qui commence très tôt en amont par une discussion avec François Gabert sur ses exigences pour la sonorisation du stade. Effectivement, toute la reprise orchestre est effectuée à l’aide de micros numériques: pas de souffle et une trèèèèès grande dynamique. Il fallait donc pourvoir reproduire avec fidélité et précision le mixage.

« Pas de son sur scène », voilà le premier point important soulevé par François pour s’affranchir des problèmes de larsen.

Le problème était la hauteur d’accroche du son… Comme le stade est plutôt grand, il est nécessaire de mettre des écrans vidéos afin d’assurer une bonne vision à tous les spectateurs. Cela implique de dégager « la vue » et donc d’accrocher assez haut les grappes de son pour qu’elles ne soient pas dans le champ de vision. Cette importante hauteur d’accroche m’a demandé beaucoup de travail sur la partie simulation afin de ne pas interférer avec l’espace scénique.

« Pas de subs », deuxième point soulevé par François. Effectivement, le programme musical de nécessitait pas l’ajout de subwoofers. De plus, les grands line-array déployés me donnait la possibilité de restitué le spectre fréquentiel qu’exige l’orchestre.

« Pas de front-fill », voilà un point soulevé par l’équipe vidéo.

La scène étant plutôt basse (≈1m), il ne fallait pas non plus obstruer le champ de vison des premiers rangs. Un compromis a été trouvé grâce à l’utilisation de petites enceintes pour « déboucher » les premiers rangs. Ces front-fill m’ont demandés beaucoup d’attention afin de ne pas générer trop de bas-médium sur scène (par la réjection de l’onde arrière) afin d’éviter un bouclage avec la soixantaine de micros présents.

Le choix de la diffusion a été un choix de coeur. François étant très habitué aux systèmes D&B, nous savons pris le parti d’un système principal en série J.

Lien vers l’article dans Sono Mag

Matériels:

  • 48 x D&B J8
  • 8 x D&B J12
  • 4 x D&B Q7
  • 4 x D&B Q10
  • 35 x D&B D12
  • 1 x Lake LM44

Mixage:

  • console Lawo Mc2 56
Les grappes de D&B série J.
L'amplification en D&B D12
Lawo (gauche) - Contrôle système (droite)
Screenshot D&B Array Calc
Screenshot D&B 1 (remote software)